La Redoute à Godesberg électorat de Cologne au temps de Beethoven

Par Miriam Allemand

Seuls deux événements ont été transmis, qui rendent plausible la présence de Ludwig van Beethoven à Godesberg. En fait, un séjour beaucoup plus fréquent, notamment lié à son activité professionnelle, est plus que probable. Des preuves existent aussi que le jeune Beethoven avait une affinité particulière pour cet endroit. Selon une lettre de Wegeler à Beethoven, le Godesburg (château sur la colline de Godesberg) était un de ces “crochets” de l’époque de la jeunesse, “auquel on peut heureusement attacher beaucoup d’idées” 1

Godesberg 2 était un petit village qui est devenu un centre culturel. En 1210, l’archevêque de Cologne (en allemand, Köln) Dietrich Ier von Hengebach posa la première pierre du Godesburg, un château fort construit sur une colline d’origine volcanique. Autour de ce château fort, un village se développa. Le 17 décembre 1583, les troupes du prince-archevêque Ernst de Bavière firent sauter le Godesburg après que son prédécesseur déchu Gerhard Truchsess de Waldbourg s’y est retranché. Ce conflit a eu lieu car le prince-archevêque Gerhard Truchsess de Waldbourg s’était converti au calvinisme pour pouvoir épouser Agnès de Mansfeld-Eisleben et voulait séculariser l’électorat de Cologne. En 1792, Godesberg est devenue une station thermale.

Le préfixe « Bad », qui signifie « bain », a été ajouté à Godesberg en 1925. Bad Godesberg a été intégré à la commune de Bonn en 1969 et en est devenu l’un des quatre arrondissements. Sur la carte de la ville de Bonn, la maison natale de Beethoven est montrée par le crayon jaune et La Redoute de Godesberg par le crayon rouge. Voici où se trouve la Redoute de Godesberg d’après la géographie moderne : La Redoute, Kurfürstenallee 1, à Bad Godesberg, un quartier de Bonn, Nordrhein-Westfalen, Allemagne.

Quand Beethoven vivait à Bonn, Godesberg était un très petit village, pas même un village paroissial. Ce village était situé à quelques kilomètres au sud de la ville thermale de Bonn, une destination très appréciée en raison du paysage attrayant. Les quelques maisons étaient en majorité blotties au pied du Godesberg, couronné encore aujourd’hui par les ruines du Godesburg. Il y avait plusieurs grands domaines, quelques moulins, trois chapelles, ainsi que, un peu en dehors, au sud-ouest, Marienforst, le monastère de l’ordre de Sainte-Brigitte. Godesberg dépendait de l’archevêché de Cologne, gouverné depuis 1784 par Maximilian Franz von Österreich (1756-1801). Ce prince-électeur et archevêque est un personnage clé dans la vie de Beethoven. Il appartient à la famille impériale Habsbourg. Parmi ses frères se trouvent les empereurs Joseph II et Leopold II.

À la périphérie de Godesberg, Maximilian Franz a fait construire, à partir de 1790, suivant la mode de son époque, une sorte de spa. Ce village est devenu en très peu de temps, dans sa combinaison de sites de santé, de loisirs et de culture, un centre social secondaire de l’État de Cologne. Une source minérale, appelée source de Draitsch (en allemand Draitschquelle), a été à l’origine de cette magnifique initiative. Le puits était utilisé depuis longtemps par la population locale. Maximilian Franz a été alerté par son médecin personnel Martin von Ney sur l’effet curatif de l’eau de Godesberg. Ferdinand Wurzer (1765-1844), médecin pratiquant à Bonn et professeur de chimie, a analysé de manière scientifique et précise la source de Draitsch. Il en est arrivé à la conclusion que cette eau produisait au moins un effet apaisant pour presque toutes les maladies connues.

Ces résultats renforcèrent le prince-électeur Maximilian Franz dans son désir de longue date de transformer Godesberg en une station balnéaire et thermale. Il ordonna donc toute une série de mesures d’infrastructure. Des maisons ont été construites. Le professeur de violon de Beethoven et musicien de la cour de Bonn Franz Anton Ries (1755-1846) s’installa dans l’une d’elles avec sa famille. Cette ligne de maisons a été suivie d’une petite construction théâtrale (Haus an der Redoute). Après cette dernière se trouve la pièce maîtresse de l’ensemble du complexe, la Redoute, de style néo-classique, conçue comme salle de bal, de danse, de jeu et de concert (voir photos). Cette Redoute de Godesberg ne doit pas être confondue avec la Redoutensaal du château de Bonn. C’est dans ce château qu’a eu lieu la première du Ritterballet WoO 1 de Beethoven.

La Redoute, Bonn, Bad Godesberg. Lieu où Beethoven a montré une de ses cantates à Haydn
en 1792. (Photo 1)

La Redoute, Bonn, Bad Godesberg. Lieu où Beethoven a montré une de ses cantates à Haydn
en 1792. (Photo 2)

La Redoute, Bonn, Bad Godesberg. Lieu où Beethoven a montré une de ses cantates à Haydn
en 1792. (Photo 3)

À la Pentecôte 1792, la Redoute de Godesberg a pu commencer à fonctionner. Au cours des deux années suivantes, l’entreprise de cure et de culture à Godesberg a été ouverte depuis la Pentecôte jusqu’à la fin de l’été respectivement au début de l’automne. Des représentations théâtrales, généralement trois par semaine, avaient lieu. L’orchestre de la cour de Bonn, dont Beethoven faisait partie, en jouait la musique. Les concerts, donnés par le même orchestre, avaient lieu le mardi soir à la Redoute. Un service régulier de calèches assurait le transfert de personnes entre Bonn et Godesberg. Le prince-électeur Maximilian Franz organisait aussi des bals, auxquels il apparaissait souvent lui-même, comme le rapporte l’écrivaine Ann Radcliffe (1764-1823). Elle souligne également la beauté paysagère de la région de Godesberg. Godesberg était devenu en très peu de temps une sorte de résidence secondaire à Bonn. C’était un lieu de rendez-vous des cercles courtois et nobles, en particulier pendant la saison estivale. Le prince-électeur Maximilian Franz s’y trouvait de plus en plus souvent.

Jusqu’à son deuxième départ à Vienne en novembre 1792, Ludwig van Beethoven a souvent concerté à la Redoute de Godesberg, au cours de la « saison » tous les mardis. En dehors de ses représentations avec l’orchestre de la cour à Godesberg, il existe des preuves convaincantes pour au moins deux autres séjours de Beethoven dans la station thermale de Godesberg. En été 1790, le jeune musicien se promena avec des amis depuis la source de Draitsch jusqu’à Marienforst et joua de l’orgue dans l’église du monastère. En juillet 1792, il rencontra Joseph Haydn (1732-1809) à la Redoute.

Le chimiste Ferdinand Wurzer, qui avait rédigé le premier avis d’expert sur l’eau curative de Godesberg, a “bien connu la famille Beethoven”. Il appelle Ludwig van Beethoven “un homme excellent et aimable que j’ai très bien connu”. Wurzer rapporte : “Au cours de l’été 1790 ou 1791, j’étais un jour en affaires à la fontaine de Godesberg. Après la table (après le repas, note de Miriam Allemand), Beethoven y vient aussi avec quelques jeunes hommes. Je lui dis que l’église de Marienforst (le couvent derrière Godesberg) venait d’être rénovée, et c’était aussi le cas pour l’orgue qui s’y trouvait, qui était soit complètement nouveau, soit très amélioré. Les personnes qui se trouvaient avec lui le prièrent de leur faire la joie d’en jouer. Sa grande bonté a bientôt accédé à notre demande. L’église était fermée ; mais le prieur a été très obligeant et nous l’a fait ouvrir. Beethoven commença à varier un thème qu’une personne lui donna, de sorte que nous en étions vraiment émus ; mais ce qui était beaucoup plus, et proclamait le nouvel Orphée : les ouvriers ordinaires, qui nettoyaient dans l’église ce qui avait été souillé par les travaux, en furent vivement émus. Ils déposèrent leurs outils et écoutèrent avec étonnement et un plaisir visible. Sit Ei Terra Levis ! (Ce qui veut dire : que la terre te soit légère ! [Formule de conclusion d’un récit] note de Miriam Allemand)”

Franz Gerhard Wegeler (1765-1848), l’un des amis les plus anciens et les plus familiers de Beethoven, est le garant de la rencontre avec Haydn : Quand Haydn revint d’Angleterre, l’orchestre du prince-électeur lui organisa un petit-déjeuner à Godesberg. À cette époque, Beethoven présenta à Haydn une cantate. Haydn apprécia particulièrement l’œuvre et encouragea son auteur à poursuivre ses études.

Le séjour de l’été 1792 avait été précédé d’une première visite en décembre 1790, cette fois, dans la ville de Bonn. En 1790, après presque trente ans de service auprès des princes Esterhazy, Joseph Haydn fut mis à la retraite. Le violoniste, chef d’orchestre et imprésario Johann Peter Salomon (1745-1815), lui proposa de donner une série de concerts à Londres et d’y jouer ses nouvelles œuvres, entre autres six symphonies. Salomon travaillait depuis un certain temps déjà en Angleterre.

Leur chemin passait par Bonn, où Salomon était né. Son père, Philipp Salomon, était hautboïste sous la direction du maître de chapelle Ludwig van Beethoven l’Ancien (le grand-père de Ludwig). Son frère et deux sœurs ont été les élèves de Johann van Beethoven et chantaient dans le chœur du prince-archevêque de Cologne. Le samedi 25 décembre, les voyageurs étaient arrivés à Bonn. Le prince-électeur Maximilian Franz, qui tenait Haydn en haute estime et collectionnait ses œuvres, a joué un rôle important lors de cette visite. Ensemble, le deuxième jour de Noël, Haydn et Maximilian Franz assistèrent dans l’église du château à la représentation d’une messe de Haydn, dirigée par Andrea Luchesi (1741-1801), alors maître de chapelle de la cour, dans cette fonction depuis 1774. Par la suite, Maximilian Franz présenta à son célèbre invité ses musiciens de la cour en personne, y compris, bien sûr, le jeune Beethoven. La veille déjà, le jour de l’arrivée à Bonn, Franz Anton Ries avait introduit Haydn en tant qu’invité dans la Société de lecture fondée trois ans plus tôt.

Comme Salomon était un bon ami de la famille Beethoven, il introduisit plus longuement le jeune Ludwig auprès de  Haydn. En 1790, la visite de Haydn à Bonn a été de courte durée. Le 31 décembre, son groupe était déjà à Calais, et le 2 janvier 1791, il atteignit Londres. Haydn a vécu des mois de succès en Angleterre avant de rentrer à Vienne en juin 1792. Au plus tard le 13 juillet 1792, il se trouvait à Francfort pour le couronnement de l’empereur Franz II, qui devait avoir lieu le lendemain.

Avant cela, en juillet 1792, Haydn s’est arrêté à nouveau sur le Rhin, cette fois, comme le suggère Wegeler dans son rapport, à Godesberg et à l’invitation de l’orchestre de la cour. À ce moment, Haydn était seul. Salomon, dans une lettre adressée à son beau-frère de Bonn, Cornelius Michael Geiger, a regretté de ne pas pouvoir participer en raison d’affaires urgentes à Londres. C’est donc à La Redoute de Godesberg qu’a eu lieu la rencontre si significative entre Haydn et Beethoven. À cette occasion, Beethoven joua devant Haydn et lui présenta une de ses cantates dites impériales. Julia Ronge, musicologue et spécialiste de l’œuvre de Beethoven, l’a confirmé. La première de ces cantates s’intitule “Sur la mort de Joseph II”, WoO 87 et la deuxième, “Sur l’élévation de Leopold II à la dignité impériale”, WoO 88. Cette dernière doit avoir été créée en 1790. Ces deux cantates étaient les travaux les plus exigeants du jeune génie à ce jour. La première a probablement été commandée par la Société de lecture de Bonn pour une cérémonie funèbre prévue pour Joseph II, le frère du prince-archevêque Maximilian Franz, qui n’a finalement pas eu lieu. Severin Anton Averdonk (1768-1817), ancien élève d’Eulogius Schneider (1756-1794), a rédigé les textes sur les deux cantates, ce qui sous-entend la proximité de la Société de lecture.

Les deux compositions sont tombées dans l’oubli et Beethoven ne s’en est plus occupé. Ce n’est qu’en 1884 que des copies de partitions ont été proposées lors d’une vente aux enchères et ont été identifiées par Johannes Brahms comme des œuvres de Beethoven. Pour plus d’informations sur les cantates WoO 87 et WoO 88, voir les articles

WoO 087 – Cantata per la morte dell’imperatore Giuseppe II per soli soprano, contralto, tenore, basso, coro e orchestra – lvbeethoven

WoO 088 – Cantata per l’elevazione al trono imperiale di Leopoldo II per soli (soprano, contralto, tenore e basso), coro e orchestra – lvbeethoven

Haydn a eu une impression si positive de son jeune collègue qu’il l’a accepté comme élève à Vienne, sur la recommandation du prince-électeur Maximilian Franz. Cette rencontre est devenue l’élément déclencheur du deuxième voyage de Beethoven à Vienne en novembre 1792, en tant que boursier du prince-électeur. Les circonstances politiques ont finalement empêché son retour dans sa ville natale.

Il aurait pu y avoir un autre séjour de Beethoven à Godesberg : en 1825, son ami et disciple Ferdinand Ries, fils de Franz Anton Ries, l’avait invité à lui rendre visite à Godesberg. Il y avait déménagé avec sa famille après son retour d’Angleterre, car c’était selon lui « l’une des plus belles régions du Rhin ». Ries lui a même proposé de s’y établir. Comme vous le savez, cela n’a pas été le cas.

Il n’est pas surprenant que la rencontre entre Haydn et Beethoven ait stimulé l’imagination des écrivains. Nous mentionnerons entre autres : “Furioso” (1861), un récit écrit par Wolfgang Müller von Königswinter (1816-1873) et “Le petit-déjeuner de Godesberg” (1952), une nouvelle de Heinz Magka (1904-1960), journaliste et homme de lettres rhénan. L’imagerie a également pris comme sujet cet événement. À Godesberg, dans le parc derrière la Redoute se trouve une stèle en pierre créée par le sculpteur hongrois Franz Rotter et montée le 22 octobre 1963 avec un buste en bronze de Ludwig van Beethoven. Elle porte l’inscription “En mémoire de la rencontre de Ludwig van Beethoven avec Joseph Haydn en juillet 1792”.

En conclusion : Godesberg, sous la direction du prince-électeur Maximilian Franz, a servi pendant quelques années de résidence secondaire et s’est révélé être un centre culturel, notamment en raison du charme de la musique qui y régnait. Ce lieu est incontournable dans la représentation de la vie de Beethoven.

Sources

En plus de celles citées en notes, cet article a pour sources :

Beethoven – Die Bonner Jahre, Norbert Schoßmacher (éditeur), Bonner Geschichtsblätter 69-70, édité par la Bonner Heimat- und Geschichtsverein et la Stadtarchiv Bonn, Bonn 2020, Éditions Böhlau, Köln, ISBN: 978-3-412-51968-1

Bonn – Plan touristique de la ville, édité par Bonn Information

Beethoven – Der einsame Revolutionär – Eine Biographie, Jan Caeyers, (traduit du hollandais par Andreas Ecke) 4e édition, 2017, éditeur C. H. Beck, München, ISBN : 978 3 406 631 28 3

Wikipedia, die freie Enzyclopädie (L’Encyclopédie libre Wikipédia en allemand), articles sur Bad Godesberg, Gebhard I. von Waldburg et Ernst von Bayern

Toutes les photos ont été prises par Miriam Allemand. Celles du site de la Redoute ont été prises sur place en avril 2020. Les reproductions d’images plus anciennes viennent du livre Beethoven – Die Bonner Jahre, mentionné ci-dessus.

Cet article a été écrit par Miriam Allemand pour lvbeethoven.it.

Johann Peter Salomon (1745-1815). Lithographie d’après un dessin de F. Ingenmey, 1852 –
Archives de la ville de Bonn.

Ferdinand Wurzer (1765-1844), gravure sur acier de F. W. Linger d’après un modèle de M.
Müller, vers 1820 – Archives de la ville de Bonn.

Redoute, théâtre et maisons d’hébergement depuis la droite à Godesberg. Chalcographie de
Johann Ziegler, d’après Lorenz Janscha, 1792. – impression récente – Archives de la ville de Bonn

Le monastère Marienforst en direction du sud-ouest. Chalcographie de Charles Dupuis, vers
1790 – Au milieu de l’image, l’église du monastère à deux nefs – Archives de la ville de
Bonn.

La fontaine de santé à Godesberg. Gravure sur métal (chalcographie) de Johann Ziegler,
d’après Lorenz Janscha, 1792. Au fond, les ruines du Godesburg – Archives de la ville de
Bonn.

La fontaine de la source de Draitsch à Godesberg, chalcographie de F. X. Schütz d’après un
modèle de Rousseau, 1790 – Au fond, les ruines du Godesburg, à gauche l’auberge « Zum
schönen Brunnen » – Archives de la ville de Bonn.

1. Nota  Lettre du 28.12.1825, dans Sieghard Brandenburg (Hg.), Ludwig van Beethoven, Briefwechsel Gesamtausgabe, 7 Bde, München 1996-1998, Bd 6, Nr. 2100.
2. Nota  Sur la topographie de Godesberg à la fin de l’Ancien Régime : Dietrich Jung, Das Dorf Godesberg im Jahre 1791, dans Godesberger Heimatblätter 19, 1981, p. 105-121
3. Nota  Vgl. (cf.) Ferdinand Wurzer, Physikalisch-chemische Beschreibung der Mineralquelle zu Godesberg bey Bonn, Bonn 1790. Des extraits de cette analyse ont paru en mai 1790 aussi dans la Bönnischen Intelligenzblatt, qui était beaucoup lue. Vgl. (Cf.) Georg Schwedt, Ferdinand Wurzer und die Gründung des Godesberger Gesundbrunnens, Bonn, 2015.
4. Nota   Vgl. (Cf.) die bau- und kunstgeschichtliche Bewertung des Komplexes von Wilfried Hansmann, Die Bau- und Kunstgeschichte, in Dietrich Höroldt (éditeur), Bonn als kurkölnische Haupt- und Residenzstadt (Geschichte der Stadt Bonn 3), Bonn 1989, p. 351-448, ici p. 441-448.
5. Nota  Sur l’histoire de la source de Godesberg Vgl. (cf.) Schoßmacher, prickelnd, wie Champagner, p. 64f.
6. Nota   Vgl. (cf.) sur cette rencontre: Norbert Schloßmacher, Die Redoute in Godesberg, dans Ingrid Bodsch (éditrice), Joseph Haydn und Bonn (catalogue de l’exposition), Bonn 2001, p. 100-114.
7. Nota  Franz Gerhard Wegeler und Ferdinand Ries, Biographische Notizen über Ludwig van Beethoven, Koblenz 1838, p. 15f.
8. Nota   Vgl. (Cf.) Howard Chandler Robbins Landon, Johann Peter Salomon – «Er brachte Haydn nach England», in Bodsch, Haydn, p. 130-141
9. Nota   Sur le déroulement de la visite de Haydn, vgl. (cf.) Ingrid Bodsch, Das kulturelle Leben in Bonn unter dem letzten Kölner Kurfürsten Maximilian Franz von Österreich (1780/84-1794), in Dies, Haydn, p. 61-73, ici p. 61f.
10. Nota  Vgl. (Cf.) Julia Ronge, Beethovens Lehrzeit, Kompositionsstudien bei Joseph Haydn, Johann Georg Albrechtsberger und Antonio Salieri (Schriften zur Beethoven-Forschung 20), Bonn 2011, p. 31. Vgl. (Cf.) sur les deux cantates et le contexte de leur création en outre Jürgen Mainka, Beethovens Bonner Kantaten, dans: Heinz Alfred Brockhaus und Konrad Niemann (éditeurs), Bericht über den internationalen Beethoven-Kongress 10.12.‑ Dezember 1970 in Berlin, Berlin 1971, p. 315-326.
11. Nota   Franz Gerhard Wegeler und Ferdinand Ries, Biographische Notizen über Ludwig van Beethoven, Koblenz 1838, p. 163.
12. Nota  Sur ce monument et son histoire vgl. (cf.) Hans Kleinpass, Die Strassennamen der Gemarkung Rüngsdorf, Teil 2 (Haydnstrasse), in: Godesberger Heimatblätter 9, 1971, p. 64-77, ici p. 65.

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